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Labyrinthe[s]
Un nouveau regard sur l'espace de l'Ecole
Bernard-Marie Koltès
éclatement
Crevaison du lieu - l'ENS.
Percées.
Ouvertures.
Deux sites, eux-mêmes diffus en méandres et toiles d'araignées. Faisant le jeu de l'architecture, ENplaStik! distingue une multitude de parcours possibles. Ainsi surgit le thème du labyrinthe. Labyrinthe global, multiple, emboîté, et redoublé d'un labyrinthe produit, vécu par les habitants de cette École. La Carte Blanche s'en fait l'écho - ou le miroir.
diversité
Mobilisant des non-lieux d'exposition (couloirs, sols, arbres, coins et recoins), ENplaStik! propose une manifestation d'envergure - la plus ambitieuse, sans doute, de son histoire : modifier, du moins élargir la topographie de l'ENS. Onze projets sont répartis dans l'ensemble des espaces de l'École. Certains s'inscrivent dans des lieux délimités (Galerie « La Librairie » et Jardin du site Descartes, Galerie « La Verrière » et Jardin du Site Monod), d'autres reposent sur un principe de dispersion, de prolifération : objets insolites rencontrés lors de trajets quotidiens systématiques ou de déambulations - choisies ou non. Tangentes, détours, culs-de-sac. Labyrinthe : formalisation d'un ressenti, physique ou mental, d'une perte de repères.
Peintures, photographies, sculptures, mais aussi textes, vidéos, installations, etc. Hybride : Labyrinthe[s], l'exposition à tête de bête. On n'y trouvera aucun parcours préétabli, aucun cheminement facilité.
Si l'esprit s'emploie sans relâche à combiner des modèles qui l'aident à trouver sa forme et son équilibre, il lui faut encore élaborer des labyrinthes où reconnaître et constituer les dimensions de l'expérience qui ne sont pas données dans l'intuition, labyrinthes dont les mathématiques, autant que l'art, offrent quelques exemples fameux.
Initiative lancée par les étudiants, concrétisée par les étudiants.
Avec le soutien du service culturel de l'ENS.