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2008-2009

2009

Octobre : Exposition de photographies du Rwanda

Tissages d'histoires, France-Rwanda Exposition de photographies, projection d'un film. Un projet en partenariat avec ENScène! Des étudiantes sont parties au Rwanda monter un spectacle de théâtre et des ateliers d'improvisation. Elles sont revenues avec un film et des photographies.

Vernissage exposition Aurélie Mantillet

Le film du vernissage de l'exposition Aurélie Mantillet, en janvier - février (voir plus bas pour plus d'infos sur cette expo)

Mai - Exposition Le monde par l'AFP : 2008, arrêts sur image

Une exposition EnPlastik! en collaboration avec le BDE : les photographies de l'Agence France Presse « Dans la fuite en avant de l'économie médiatique, une photographie pousse l'autre, sans que l'on prenne le temps de regarder derrière soi. », écrit André Gunthert, chercheur en histoire de la photographie. Les images de presse sont partout présentes mais on ne les voit plus, le regard ne s'y attarde pas. Elles nous sont pourtant familières, elles ont cet air de « déjà-vu » de l'album de famille, un album de famille imaginaire formé au gré des articles et des événements. D'après André Gunthert, leur force d'évidence repose sur le hasard d'enregistrement, le travail de composition, et le pouvoir de l'anecdote. Ce ne sont en effet pas des témoignages transparents, elles relèvent de règles formelles. « Un événement saisi par l'image n'est donc jamais la simple reproduction d'un fait, mais toujours une information passée par le crible de la valeur médiatique, une pépite d'or sur le tamis du marché. » Il n'y a plus de frontière étanche entre l'événement et sa représentation : nous sommes cernés par des condensations lapidaires et éloquentes. Le recours systématique à l'émotion esthétique pour nous rapprocher de la souffrance lointaine risque de nous immuniser, et explique que l'on « zappe, on tourne la page, pour oublier ». L'exposition propose donc de s'arrêter devant quelques instantanés de l'année 2008, choisis au hasard du monde, à travers un voyage pour regarder derrière soi. La Garden Party 2009, sur le thème de « l'invitation au voyage », était donc l'occasion pour le Bureau des Élèves et l'Association EnPlastik! d'exposer ces images de l'Agence France-Presse. L'Agence France Presse L'AFP est la troisième agence internationale du monde. Héritière de l'agence Havas, née du grand changement de la Libération en 1944, elle diffuse aujourd'hui 5000 dépêches par jour, en six langues principales. Présente à l'échelle de la planète, elle couvre tous les domaines de l'actualité, du sport à la politique, en passant par l'économie, les faits divers... Elle dispose de cinq grands centres rédactionnels à travers le monde, qui coordonnent l'activité de ses bureaux dans 165 pays différents. Le service photo a souvent été récompensé lors de compétitions internationales. L'AFP propose 2500 à 3000 photographies par jour, et huit millions de photos d'archives. Ces photos sont éditées chaque année dans un livre qui rassemble les meilleures d'entre elles, et ont fait l'objet en 2004 d'une exposition à la BNF.

mars-avril : Déroutes

« Pour moi, prendre la route, c'est avancer. Même s'il pleut, même si on a mal dormi, qu'on est mal luné, il y a toujours quelque chose de formidable à découvrir. » Raymond Depardon, Voyages Déroutes : une déroute du regard, toujours surpris et malmené, mais aussi des routes, celles qu'explorent les artistes qui se sont prêtés au jeu de la carte blanche à EnPlastik! Certains, sur les traces de Depardon, prennent la route, et nous font voyager de la Russie au Brésil en passant par l'Azerbaïdjan, comme Anna Kruszewska, dans la tradition de la « street photography». « New York - Washington - Boston - Pittsburgh - Miami - Key West - Niagara Falls - Salt Lake City - Las Vegas - Santa Fe - San Francisco - Berkeley - Los Angeles. » : tel serait le « journal photographique et déambulatoire » de D.L. Rogowsky. Ces artistes nous font découvrir des villes, des gens, orchestrent des rencontres, ou des « duos incongrus » : « l'espace d'un court instant, un tandem inespéré », comme le dit David Belaga. La déroute est parfois celle de l'artiste, confronté, comme Bertrand Guest, à la fragilité de ces routes et de ces rencontres : « Le départ toujours recommencé et interrompu n'est jamais un aboutissement, à peine, peut-être, un moyen de se mettre sur la voie ». Une déroute des images qui ne permettent plus de s'approprier ou d'apprivoiser des lieux, mais qui nous en éloignent, celle qu'a vécu Christelle Terroni aux Etats-Unis, un pays qu'elle pensait « acquis », mais qui lui a peu à peu échappé. C'est aussi la déroute bien réelle du village russe de Lopasteika que nous montre Salvatore La Gatta : un endroit où il n'y a, justement, plus « de route, plus de travail, plus de médecin, plus de magasin, (...) une réalité qui, bientôt, appartiendra définitivement au passé ». Tous mettent en scène la déroute du regard : déformations optiques, échafaudages techniques, renversement des conventions, surprises et détails rythment cette édition de la carte blanche. Il s'agit alors de « bricoler, reprendre, la même image, encore, de tous les côtés, découvrir parfois quelques « trucs », se laisser tenter », comme le dit Clément Bondu. Pour Antoine Pavageau (sculptures), « toutes ces formes de déviation par rapport au vrai, visuellement, historiquement et intérieurement, constituent bien une apologie de la dérive et de l'erreur, loin de toute perspective moraliste. La déroute est donc constitutive d'une œuvre qui cherche à montrer plastiquement en quoi il est parfois bon de manquer de discernement, de longueur de vue, d'objectivité et surtout... de goût. » Dans l'installation de Florence Cartoux et Camille Giuglaris, la déroute devient une lutte contre « ces mornes paysages modernes qui nous contaminent... et que nous contaminons, ici, à notre tour, par l'hégémonie de la couleur et des sons impétueux et originaux ».

mars : journée parcours, table ronde métiers de la culture

ENplaStik, en collaboration avec ENScène et le BDE, a organisé la "journée parcours via normale sup'" où d'anciens normaliens viennent partager leur expérience et raconter leur parcours. L'association a animé la table ronde "métiers de la culture et de la création" avec ENScène.

mars : soirée carnaval

Le 4 mars, la traditionnelle soirée carnaval EnPlastik a vu danser une troupe de shtroumphs, une hôtesse de l'air, des demoiselles en robe de bal... dans un décor psychédélique, avec des films projetés au plafond, et des toiles à la Jackson Pollock aux murs.

janvier-février : exposition Aurélie Mantillet

L'exposition a présenté un ensemble d'oeuvres issus des différentes séries réalisées par la peintre, notamment sur les anges, l'accouchement, les abattoirs, la chasse. Vous pouvez voir le film du vernissage à l'adresse : vernissage Aurélie Mantillet et en haut de cette page. « Ma peinture est une évidence. Depuis que je suis enfant, je peins, sans me demander comment. J'ai dû porter ce besoin en opposition de mon environnement. Cette confrontation, paradoxalement, m'a permis de ne pas compromettre ma manière de peindre : je n'essayais pas de plaire à des gens qui ne me comprenaient pas. J'ai tout de même réussi à imposer mon choix des Beaux-Arts, où j'ai poursuivi ma recherche de style. À travers des thèmes forts - l'accouchement, les anges, la chasse, l'abattoir - je pose une peinture nerveuse, vive, affirmée et colorée. Mes tableaux sont le contraire de l'application minutieuse. Je réalise toujours plusieurs travaux en même temps, en utilisant les pigments purs, formant la matière avant de revenir en jus liquides. Les couleurs se recouvrent avant de réapparaître au séchage ou par grattage. Le concept et le sujet précèdent le tableau mais la réflexion se construit en peignant, pendant la réalisation : je pense sur la toile. C'est ma manière de peindre, sans orgueil, sans prétention et avec sincérité. » Aurélie Mantillet.

2008

Novembre : rencontre

En novembre, l'association a organisé une visite de l'exposition "fabricateurs d'espaces" à l'Institut d'Art Contemporain et a invité à l'école la directrice de l'Institut, qui nous a parlé à la fois de cette exposition et de son métier.

Septembre : danse (cithémuses)

Les Scènes Ouvertes de danse ont permis à Enplastik d'accueillir une série d'improvisations de cinq jeunes danseuses dans un des patios de l'ENS-LSH, en partenariat avec Enscène (cithémuses) et la Biennale OFF de la Danse 2008.

Mars - avril : carte blanche à la photographie

Cette édition de la carte blanche, organisée tous les ans par EnPlastik, dévolue à la Photographie a permis d'exposer des artistes venus de l'extérieur et des élèves, tous photographes, avec notamment le travail de Jean-Luc Lévrier qui revient sur les Fastes d'Ovide

Février : cinéma

Le cinéma a également été représenté avec la diffusion d'A l'ouest des rails, documentaire du réalisateur chinois Wang Bing qui dure dix heures et qui retrace les méandres de la fermeture d'un complexe industriel en Chine.

Janvier - février : exposition le don des nues : photographies d'Eric Kellerman.

Alexis Cartonnet, élève de l'ENS, a tourné un documentaire autour de la vie et de l'œuvre de ce photographe britannique qui a été projeté après le vernissage. Une table ronde a eu lieu le lendemain, en présence d'un photographe lyonnais - Jacques Damez - qui participa au dialogue avec Eric Kellerman, permettant de mettre en regard deux techniques photographiques bien différentes, leurs objectifs, leurs démarches artistiques et leur perception du monde.

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Mise à jour le 15 décembre 2011
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